top of page

Cocons d’échos éclosent

À onques se closent

Et clos, à oncques s’écalent les causes

En éclats, et donc s’étale la chose

Et calque à onc la claque, drue

Douleur est un délit

Flottant de dérision

Sur sa délectation transie

Glaciale et même frigide

Sous les airs durement liquides

Au repos dans l’éther repu

Du vaincu des rebellions

S’agglutine le pervers

Ouates ovées, nuits fondues, moules émus, ondes mimées

Lis-moi le fond, love-toi mon mal

Aux lèvres du fol que je fus

 

Flaves effluves, laves miellées, râles ourlés, mornes volutes

Roule tes lourdeurs, vole aux flambeaux

Pour fendre les nues dénudées

Un Dieu naquit dans le vacarme

Frangé de neige, de lune et d’or

Regardons-le! Déjà debout! Sculptons-le, vite, qu’on le loue!

Sur son grand socle il fait des charmes

Et des clins d’œil vers la Belle Mort

 

Aux soirs de faîte et de singeries

Aux soirs de fête, de songeries

Au soir des faîtes, des songeries

Au soir des fêtes et des singeries

Aux soies défaites aident les sons gris

Aux Soi des faîtes les dés sont gris

J’ai le poil bas

La lèvre lâche

Le doigt flasque

Et l’œil mat

 

L’oreille riche

La dent aigre

Le front frisque

Le bat chiche

 

Le pied-presque

La fesse posée

Le nombril beige

Et le ventre romanesque

J’ai l’aveu du ventre

L’avis de l’autre

La vie du goître

 

Je me positionne sur mon rire

Le tout puissant

Je m’exhume de sous la glèbe

L’ultime caveau

 

L’épaisseur de la lumière

Qui ne se laisse voir que de très loin

Le plongeon que je fais au sommet du sens

Pour enchaîner la planète à l’étoile

Et faire le trafic de mon bonheur

À partir du trafic de mes digressions

 

Je dé-pense sans penser

C’est écrit dans l’aurore étymologique

 

Il y a le Q.I.

Qui baise avec le Q.E.

Il y a le cul, et il y a le JE.

Je suis drôle sans les rires

Je suis profond à la blague

Je suis cynique innocemment

 

J’ai le sérieux dérisoire

J’ai la ténèbre enfermée

J’ai le vent essoufflé

 

J’ai la parole enflée

      Et l’enflure muette

 

J’ai l’ambition des rois

      Et la royauté des nains

 

J’ai le souci de l’aspect

      Et l’aspect de s’en branler

 

J’ai l’envie du respect

      Et l’irrespect ample

 

J’ai la branle fastoche

      Et le sexe des moches

 

J’ai la peur du choc

      Et le choc consumé

 

J’ai la dérive à mes portes

J’ai la faim de l’avorton

J’ai du rien dans les mains

 

J’ai une perruche

Espiègle qui se cache

Dans le fond de ma caboche

Et qui adore faire sa fresh

En s’imaginant bien riche

À la gare criarde arrive le flot du monde. Les canaux s’engorgent de sueurs grouillantes; tout veut sortir au grand air, cet autre gouffre. Cela poisse, puis pousse, se dégage, se trotille à tâtons, fraie avec les chemins, en effraie quelques-uns, rouspète anonymement sous les «que dal!» dédaléens, pleins de ce rien insolent, ce vaurien, empoté de nullité, hululant le vieux chahut de hibou bahuté aux trop grands yeux: «gratuitude, s’il me plait!». Et les sentiers de marbre actuel de lui pondre leurs pierres ponces sur ses peauprières délicaties: «D’égorges moi je te conseille, sailleux impôt zan, zin, zon, zoun, zou zauf zen!» Zouf! Je souffre vos sulfures! «S’il nous plaie de sa plaguette zouvrante, nous lui plaieront en lui zippant ferme les bouches!» - «Mais mon zizi esseuleillé, n’voulez-vous donc pas l’solifier?» leur aurais-je re-pondu, si je n’avais pas été coq, zélé et subtil. Fantasmatigorique hurluburlesque, je vaque ici et là, je rodomonte vers mon idole en évacuant phiguriquement mes arêtes crêtées dans l’ambre. J’arrête, je m’éprends. Borire! Je me sens vianir!! Je suis viandu!!! Ah!!!! Varier… Pour ne point macérer dans les canaux en chute d’Amsterdam. Je finis en beauté, ma précieuse.

 

À la vautre

La différence entre un expresso chaud et une chaudasse gelée, des navets aux pouls nécrosés, l’existence des grosses trop fardées, jusqu’à l’empuantissement, de l’hydrométéore de sang frais et encore belliqueux, des rues cadavériques jonchées de morceaux de penseurs de Rodin, une tutrice prostrée devant une glace au gasoil,  un fond de baril percé de trous silencieux, des festins de semelles attendries aux morsures de Jocelyn Bannon, des rythmiques algonquines impliquant des compromis cosmogoniques, l’intégrale de La Ligne, la constitution de Flatland, du matériel à fabriquer des sol# pour motets haspirés, le doigté d’une inspiration n’infirme aucune idée, l’ère du carbone est une flatulence du manteau, il faut cesser de pincer ses prières, les doublons plaisantent comme des cadres au teint hâve, je chie de la mie dans un meule à blé, les serfs désertent les photomatons, croquer des mulots crus ne fait pas de nous des kyriologues accomplis, et les éternuements de poux réveillent à coup sûr les têtes chercheuses.

Do. Dague aurifère des abaves du surlendemain. Ré. Friches rupines aux denrées arénicoles. Mi. Les nautes s’en fagotent sans en dire une seule note, de peur d’instiller de la jalousie au sein du bloc opératoire. Fa. Les mots rares rutilent quoiqu’en disent les pies. Sol. Il est factuel et historique que les rodomontades ne servent en fait qu’en tant que lube au Duc de Rodomont-Lubie lors de ses défécations multiples et simultanées, usinées au cœur des flores abondantes et accessoirement intestinales d’une diète hautement carbonifère, le duché du gros Rodomont étant vaste en acres carrées et fertile en membranes homériques comestibles aux racines friandes des richesses insoupçonnées dans sols podzolisés. La. Les faibles (se) poussent, les forts [s’en] tirent. Si. Mille trentaines et cent semestres  se chicanent pour une place de choix sur le premier podium à jamais avoir accueilli la force du nombre au sein de la compétitivité générale, en attendant de se pétrifier face au suspens d’entendre la liste des perdants économes de moyens, dont nous ne pouvons omettre le fait possible qu’ils aient pu folâtrer davantage et s’en faire des robustes rations d’énergie n’eût été la foultitude de talures aperçues sur leurs mascottes bien-aimées que sont ces mouches à fruits philosophiles, lors des cérémonies nycthémérales d’accablement mutuel.

Je réponds. Je responds; je ponds des choses, des choses pubiennes, des choses en publique, comme sous le pupitre, des res publica comme il n’y en a jamais eu, du collagène à ères uchroniques, de l’air colonisé, de l’espace en portions pour goinfres mappévores, de l’ignominie ignivome en canne aux vives couleurs productives peintes chez les sinophiles, l’incinographie, et sa contrepartie, l’ingraphocolie, l’appendicularité comme système politique de l’unique qui ne sert à rien, l’ostrogothisme histrionique, à ne pas confondre avec l’historiomythie gambergiste, l’hypophorisme épiprolepsique, ou l’unijambisme djihadiste.

Les décolorations des paupérisés firent bourgeonner l’engouement pour les croisades tout comme les pommes rouges firent érupter le poison des sorcières hors des fourmilières, qui pour enchâsser les lipides dans l’histoire cédèrent leurs malédictions aux dictionnaires arsouillés lors du concile des cordillères sahariennes. Parce que l’antisme est une modalité infrangible de l’annulité, nous pouvons dire que la magie grise est preuve par et pour elle-même qu’elle n’a jamais existé, et cela irrite, endiable, fait pester et broyer du noir la civilisation décimée des Yersina Pestis. Les aves qui malgré eux durent assister à ces procès d'inattention virent leurs eaux intérieures se turbidifier et sur ce coup d'inattendu leur cerveau saurien paniqua et convoqua tout de Faux (Go étant absent du travail ce jour-là, après avoir nuité chez son frère Stop, dont la réputation d’inhibiteur de matins en érection n’était plus à faire) la concousinerie des maçons, qu’ils aillent tous sur le faîte (là où se conclut le ramage des aves) cimenter cette boue venue du fin fond des présents liquéfiés. La synthétification d’enchaînement événementiel qui s’ensuivit s’en alla comme de la suie faire croupir son oblation hermaphrodite pour que je la puisse cueillir au neuf-milliard-cent-nonante-deux-million-six-cent-trente-et-un-mille-sept-cent-septantième instant après l’avènement de la première chute due au grave de la situation terrestre à ce moment (oui, lequel): L’ave tombe de l’arbre providentiel, se retourne pour voir le ciel mais ne voit que la branche à laquelle s’accroche l’herbe sur laquelle il s’accroche, et tombent les verdures, arrachées, sur les rues, que les sorciers sanitaires d’à ce moment (lequel, oui) prennent pour leur thèse des miasmes et s’en font des masques gavés en hommage subjonctif aux tombés.

 

C’est pour cela que:

-Les gravures médiévales sont en noir et blanc quand elles rejoignent le virtuel

-La médecine traditionnelle sinoise a prouvé l’efficacité de son effet placebo par le dysfonctionnement érectile de ses gouvernements successivement abrasifs.

-Les archétypes trouvent leur raison d’être dans la glue qui tient l’univers

-La matière noire est une chose qui a réussi dans la vie.

 

 

***

 

Coliformol

 

Cols. Ures. Hasts. Tettes. Cagnes. Jucs. Mèges.

 

La main n’est pas le poing

 

Le matin cogne le potin

Comment faire d’un mauvais poème un poème mauvais, et donc meilleur:

 

Torchon sec:

 

Le sujet est délicat et a travers l ombre de tes pas je ne saurais lire l amour que tu nous porte a toi et à moi dans une pénombre forte. Je fuis dans un vers je ne sais ou me retrouver seul vers ce brouillard incongru qui oppresse comme l a fait jadis un démon de figurine. Mais a quoi bon souffrir si ce n est que frauder a travers sa destinée lorsque ta pénombre m'emporte d’amitié. Vague. Vague. Sauras tu porter ce vers solitaire dans d autres cieux que ceux qui m’ont vu couvert d humiliation lorsque seule la damnation m accompagnait?

 

Torchon mouillé (pour laver le torchon sec):

 

Délicatesse assujettie par mon ombre torve, que je lisais pas à pas sans le savoir, sans amour, porté vers le sobjet d'une forteresse de pénombres. Le vers s'enfuit vers l'inconnu, je le retrouve embrumé dans une solitude oppressante, la figure endêvée par l'incongruité de son Antan remémoré. Mais aquatique, bonne, fatale souffrance, qui me traverse de sa pénombre; que l'amitié me fraude, je m'emporte! Houleuse mansuétude… Tu m'isoleras dans tes portails savoureux, en deçà de tes cieux… Ces cieux dont de mes yeux Je, Moi, je n'en perçois que le mielleux mensonge d'un autre-moi, futiles émois, fût-il de moi… J'enterre mes opprobres lorsque seul, j'accompagnerais tous les damnés.

 

Acide nitrique (pour laver le tout):

 

Poésies, fantaisies, lubies, rhapsodies, folies, DÉMONES! Vous n'êtes qu'élégies hégémoniaques, qu'orgiaques éloges à Polymnie, la sublime, infime, l'absolue réirréalité, la réifiée, déifiée supercherie!

 

Gaz (on dit aussi «flatulence»):

 

Eh ma poule, où sont tes œufs?

Jark Dakre:

-Viens que je te donne une raison de voir le jour

Pour chaque jour de tes années

De ma main qui apprend mieux pour mieux donner

 

Marie-Flave Lunien:

-Je voudrais bien, sans bien savoir

Ce que seraient mes raisons propres

Exemptes de mensonge, comme des galets que l’on lisse

Et qu’on aiguise jusqu’à s’en faire des lames

Claire-Sélène Âmelle:

-Le doute fait planer, et l’on plane allongées

Sur le lit des éthers douillets

Sur l’oubli comme sur un oreiller

 

Jark Dakre:

-Le monde m’appelle du très fou tréfonds des âges

Et moi le vieux remous remue et réponds sans ambages:

«Viens à moi, arrache-moi à mon infime cime infinie!

Amène-moi partout dans toi, défie mon moi, me définis!»

 

Marie-Flave Lunien:

-Je suis une onde ténue qui soubresaute par moments

Mes yeux sont deux trous dans le ciel

Qui constatent sans se souvenir du dedans

Claire-Sélène Âmelle:

-Comme un radeau perdu parmi les vagues d’une chanson

On vogue sur les vies plurielles

Brisant d’une rame amère la vague illusion

 

Marc-Éclat Joyal:

-Rions! Le sourd aime l’être à défaut d’être sûr

Clint-Deuil Sénestre:

-L’animal petit vivait en s’aimant

S’aimait à mourir sur chacun de ses poils

Se poilait jadis et le voilà tout nu

Le cœur en armistice et la tête dans les nues!

Marc-Éclat Joyal & Clint-Deuil Sénestre:

-Évohé!

 

Jark Dakre:

-Je n’ai pas de jamais

Je n’ai pas de toujours

La mer est mon palais

Et sous elle je peux être lourd

D’eau et flotter au gré des mots

 

Ricarnio Ozalcar:

-…cour four gourd jour lourd pour sourd tour

Hmm, je suis porté d’amour

Tout sera oublié comme d’ailleurs tout l’est déjà

La désillusion est enfin à terme, et il reste le monde, en deçà

Et il est aussi, disons, gentil, d’interroger l’accent de c’«a»

Que d’aller de l’avant quand il n’y a plus d’arrière

L’arrière-train, l’arrière-train. L’arrière-train, mes frères

C’est de ce Vocables que je veux prophétiser nos Terre

 

Et j’encule la justice au majuscule

 

Mes paroles sont mes vieux jouets

Et je ne dis pas ça qu’pour dire

De ceux qui valent tout un jour nouveau

Et rien le nouveau jour de jouets neufs

 

Voilà ce qui est mauvais.

 

Peut-on trouver l’ivresse au volant d’une sieste?

Voilà ce qui (oui) est drôle, ni beau

À mon ivresse toute cuite je reviendrai

Quand tu m’enverras paître de ta crudité

Dont j’inventerai le réessai en laisse

Juste pour jouer, jouer la hardiesse enjouée

Enjoué, j’étouffe l’œuf au complet

Mon empire, dis-moi, empire-je?

Cela m’apeure, moi l’apyre

 

On ne peut pas être à la fois le danseur et l’orchestre

Mais danseur et orchestre peuvent être tout en même temps

L'agrumel

L'engoulâme

Le cuistraud

Jeu d’enfant d’eau

Ferme, s’affirmant à petites peines

Firmament, coi, délire

Saphir

Maman

Désir

Ferme hantée de rires

L’infirme y erre ses veines

Dans la prison niée d’ô

 

Valeur infinie, atrophiée de valeurs

Tout son de vent, nitescence perdue

Âme béguë, incisive, se mord; douleur

Vanité. Toussons le sens perdu

 

Fin final s’élance vers les affres hadales

Silence

Un quelconque couronnement d’airs

 

Forme?

Quand tu seras en forme

Prisonniers d’ors et déjàs

 

Tout me perd

Cocon dru

Déli-douleur à saveur de méli-melon

L'ondilôme

Le vacarme des dieux mort-nés

Essais tentés

Batracien

Solfège gerbé

Peuplicide

Nuit du onze févriout 20h51 au vingt-octe jajanvier 21h34

Le sujet est délicat

Opérasme à 6 nœuds

Enfin

Soif flambante

Jouet perdu

 

     Tout me perd

 

          Tout me perd

 

               Tout me perd

 

                    Tout me perd

 

                         Tout me perd

 

                              Tout me perd

 

                                   Tout me perd

 

                                        Tout me perd

 

                                             Tout me perd

 

                                                  Tout me perd

Le rieur engrisaille l'arc-en-ciel de son éclat de rire

Cependant l'ogre en boit la boue avec un peccant rictus

bottom of page